Au-delà du guichet unique

Dans les décennies qui ont suivi l’ouverture des premiers guichets uniques (GU) à Singapour et en Suède, les politiques nationales de mise en œuvre du modèle par la Douane visaient à simplifier les relations entre opérateurs commerciaux et autorités nationales, pour en arriver finalement à la création d’un point de contact unique (dans l’espace et dans le temps) qui permet aux opérateurs de soumettre leurs données et aux gouvernements de les traiter. Les principaux services douaniers ont amélioré leur modèle opérationnel de dédouanement, en s’inspirant des compétences requises pour les guichets uniques. Ces efforts ont donné naissance à quatre exemples de bonnes pratiques, que sont la rationalisation des flux de travail interinstitutionnels, la structuration des procédures douanières par comptes, la fixation de catégories de dédouanement et l’instauration d’équipes d’intervention transversales. Selon les auteurs du présent article, en associant ces quatre bonnes pratiques au modèle de GU traditionnel, l’on obtient un modèle opérationnel adapté aux besoins de la gestion collaborative des frontières (GCF) [Note de l’éditeur: l’OMD désigne cette approche sous le nom de gestion coordonnée des frontières].